Comment les régimes totalitaires du XXe siècle ont-ils utilisé l’architecture pour affirmer leur pouvoir ? Cette rencontre explore la manière dont l’Italie fasciste, l’Allemagne nazie et la France de Vichy ont fait de l’architecture un outil de propagande. Sous Mussolini, un style à la fois moderniste et monumental sert l’idéologie impériale ; le nazisme, avec les œuvres d'Albert Speer, exalte la grandeur de la race allemande par des références à l’Antiquité ; Vichy valorise de son côté les traditions régionales et rurales. Avec notre invité, nous analyserons la portée symbolique et politique de l’architecture au service de l’autorité.
En présence de Federico Ferrari, Maitre de conférences - HCA - Chercheur - ACS - CNRS / Ensa Paris Malaquais-Université PSL, spécialiste de l’architecture post-moderne et de Léa Charles-Ambron, médiatrice au musée